Plusieurs pays de cette région connaissent un singulier essor économique. Ces richesses excitent la convoitise des trafiquants d’êtres humains qui en font une destination de prédilection; par ailleurs elles sont un ‘miroir aux alouettes’ pour bon nombre de candidats à la migration.
Porter assistance aux victimes du trafic des êtres humains induit mille difficultés, mais aussi deux dangers potentiels :
- Être directement confrontés avec les mafias qui tirent des profits exorbitants de cet esclavage moderne. Sans foi ni loi, ces gens sont des tueurs.
- Susciter la vexation et le courroux des autorités nationales là où l’exploitation est pratiquée, tandis qu’elles s’évertuent à se présenter au monde comme irréprochables à cet égard. Un seul dignitaire se trouverait contrarié par la démonstration des dures réalités que nous traitons, et en peu d’instants nous serions inquiétés, expulsés, et une fin brutale portée au travail sur place.
Ces éléments expliquent la discrétion qu’il nous faut observer tant envers les pays concernés que sur les formes de collaboration sur place permettant de délivrer des victimes et les rapatrier en sécurité.