Conf Casamundo, Syrie, RdC, Abolition, Facebook

Chères et chers Membres et Amis,

 

 

Conférence à Lausanne

 

Nous vous prions de voir l’invitation attachée émise par le Musée de l’Immigration pour le 23 sept 2017. Vous y serez cordialement les bienvenus !

 

Assistance aux victimes du trafic des êtres humains

 

Suite à la mission sur place en mai de l’un de nous, le travail a pu s’enclencher dans un 2ème pays d’exploitation massive de victimes en région du Golfe Persique.

Trompée par une agence de recrutement en Afrique de l’Est, Mariam (prénom d’emprunt), dix-huit ans, s’est retrouvée l’an dernier réduite en état d’esclavage au service d’une famille aisée qui la privait de nourriture, de soins, d’un minimum de rémunération, de communication avec sa famille. La vaillante petite organisation locale avec laquelle nous avons noué un partenariat, ayant pu libérer la jeune femme et l’abriter en endroit sûr, nous a saisi avec une lettre de Mariam pour organiser son rapatriement.

Mariam a pu regagner librement son pays le 20 août dernier.

Victime du trafic rédigeant sa demande de soutien          photo ©Vivere

 

 

Syrie

 

Témoignage recueilli et  traduit par l’équipe Vivere-Syrie concernant l’enfant Hanine :

 

« Notre guerre, en Syrie, est si dure!…  Sa dureté est imposée sur nous, et sur notre vie quotidienne!…  Et la mort reste la chose la plus dure!..

Mais, après avoir vu tous les drames de cette guerre: douleur, faim, humiliation, émigration… J’ai vu que la mort est devenue désirée par beaucoup, entre autres, le papa de cette gamine: Hanine. 

Hanine est suivie par Vivere-Syrie, pour l’aider avec quelques boîtes du lait.

Hanine, née en 2013, fille d’une famille émigrée de H…, banlieue de D…, à R…, elle-même ville désastrée, et si blessée!… Famille émigrée, sans rien: ni habits, ni meubles, ni biens, ni argent…, ayant tout perdu!….. Ne pouvant pas payer un loyer, à R…, cette famille a émigré, de nouveau, à un petit village, où la vie est, un peu, moins chère: village de M…, dans le W….

Famille composée du papa, de la maman, et de trois enfants dont la dernière: Hanine, née en 2013, tétraplégique, avec une faiblesse, au niveau de la gorge, ne pouvant avaler que des choses liquides, à l’aide d’un tube, allant de son nez à son estomac, avec un besoin permanent du lait, et des couches…

Le papa a dû travailler, n’importe quel travail, pour répondre aux besoins de sa famille…

Malheureusement, et par- dessus tous ces malheurs: guerre, émigration, enfant handicapée, pauvreté… Voilà un cancer de la mammelle qui attaque la jeune maman, juin 2016, et voilà, tous les nouveaux besoins: soins, opérations, traitement, médicaments, déplacements pour traitement, à D…, ou à L… Et, par conséquent, de grosses dépenses?… Et d’où?…

Me voilà, consterné, devant la misère de cette famille!…

Mais, voilà, encore, une petite lumière, qui vient de Vivere, en soutenant cette gosse, avec quelques boîtes du lait!…Merci à Vivere! »

 

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À ce jour, l’équipe sur place a assuré un complément nutritionnel à 444 nouveau-nés depuis le début. Par insuffisance de ressources nous avons du réduire le budget mensuel de CHF 100, passant de 1’500 à 1’400 par mois ; la réserve actuelle d’argent pour la Syrie sera épuisée en novembre prochain. Par avance nous disons un grand MERCI !  à celles et ceux qui seront sensibles à cette situation.

 

 

            Situation humanitaire de la R.d.Congo

 

Vivere est engagé dans ce pays depuis 2004. L’un des nôtres se rend sur place chaque année pour collaborer avec et soutenir nos partenaires locaux, évaluer le travail réalisé, mesurer les possibilités d’étendre ou la nécessité d’adapter nos activités.

 

Selon une récente publication du Forum Norvégien des Réfugiés 1, l’an dernier la RdC avait le nombre le plus élevé au monde de déplacés fuyant les violences. Tandis que l’ONU a décidé de réduire ses forces (MONUSCO) dans ce pays, plus de 922’000 personnes ont fui leur domicile en 2016, soit un chiffre plus élevé qu’au Yémen et qu’en Syrie.

 

 

2,2 millions de Congolais sont déplacés dans le pays, 550’000 ont fui à l’étranger

 

 

   Camp de réfugiés de Nyagongo                                                          photo ©Vivere

 

7,3 millions de Congolais nécessitent une aide humanitaire d’urgence

 

À l’Est du pays, là où nous travaillons, une personne sur dix a du fuir son domicile

 

L’espérance de vie est de 58 ans

 

Un enfant sur dix meurt avant d’avoir atteint 5 ans d’âge

 

Selon l’indice du développement humain, la RdC est classée 176ème sur 188 pays au monde

 

 

 

            Notre campagne-action pour l’abolition de la peine de mort de mineurs

Quasiment chaque semaine nous apporte d’accablantes nouvelles d’accusations ou de condamnations d’enfants, au moment des faits qui leur sont reprochés, les plaçant dans le couloir de la mort ou dans celui de l’emprisonnement à vie. C’est pourquoi nous devons redoubler d’efforts pour soustraire à chaque fois que possible un jeune à ces peines aussi atroces qu’illégales, de même pour mobiliser un maximum de personnes et d’instances en visant l’abolition de ces pratiques dans les pays concernés. Les précédentes Brèves faisaient part de notre travail au Pakistan ; celles-ci évoquent l’Iran.

Communiqué d’Amnesty International 2 Le 10 août 17 l’Iran exécute un jeune homme arrêté lorsqu’il avait 15 ans

«  En procédant à cette exécution, au mépris de leurs obligations découlant du droit international et d’une forte opposition de l’opinion publique iranienne et internationale, les autorités iraniennes démontrent une nouvelle fois le peu de cas qu’elles font des droits des mineurs. Cet acte honteux marque un tournant en Iran et met au jour l’inanité des déclarations des autorités, qui se targuent d’avoir une véritable justice pour mineurs.

Alireza Tajiki est le quatrième prisonnier exécuté en Iran cette année qui avait été arrêté alors qu’il était mineur. Son exécution, qui a eu lieu alors qu’il avait affirmé que ses  » aveux  » lui avaient été extorqués sous la torture, s’inscrit dans le cadre d’une pratique bien établie en Iran, qui envoie à la potence des personnes arrêtées alors qu’elles étaient mineures et bien souvent condamnées à l’issue de procès iniques.

Cette exécution est une violation flagrante des obligations incombant à l’Iran au titre de la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant, qu’il a ratifiée il y a 20 ans. En envoyant Alireza Tajiki à la mort, les autorités iraniennes témoignent de leur attachement à poursuivre cette pratique abjecte et de leur manque de volonté de mettre en œuvre leurs timides réformes pour sauver la vie de ceux qui ont été condamnés alors qu’ils étaient mineurs.

Alireza Tajiki avait 21 ans au moment de son exécution. Il a été interpellé en mai 2012 lorsqu’il avait 15 ans et condamné à mort un peu moins d’un an plus tard, en avril 2013. Un tribunal pénal de la province du Fars, dans le sud de l’Iran, l’avait déclaré coupable de meurtre et de pénétration anale forcée entre deux hommes (lavat-e be onf).

L’Iran est l’un des derniers pays du monde à continuer de procéder à l’exécution de mineurs délinquants. En août 2017, Amnesty International avait recensé au moins 89 condamnés à mort qui avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés. »

 

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Nous vous remercions de votre attention et de votre solidarité avec ces causes.

Le comité de Vivere

 

 

1   https://www.nrc.no/news/2017/may/dr-congo-crisis-sees-highest-global-internal-displacement    

 

2  https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2017/08/iran-shameful-execution-of-man-arrested-at-15

 

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