Voeux et nouvelles de Vivere janvier 04

Chères et chers membres de Vivere, chers Amis,

En vous assurant de nos voeux fraternels pour une bonne année 2004 nous vous joignons :

–  en document attaché : le procès verbal de notre assemblée générale annuelle du 3 décembre 2003,

–  une retranscription ci-après de la lettre manuscrite reçue de notre ami et partenaire tchadien, Midaye Guerimbaye, responsable au sud-est du pays de la Ligue tchadienne des droits de l’homme. Vous y verrez, en toute transparence, l’évolution inattendue d’une action entreprise voilà plusieurs années pour l’enfant-esclave Djirangaye qui avait été laissé pour mort par ses maîtres, des éleveurs nomades. Cette histoire est édifiante à plus d’un titre. Nous tenons bien sûr à votre disposition l’ensemble des informations depuis l’origine de cet engagement de Vivere qui remonte à janvier 2001 et que nous introduisions à l’époque ainsi :
« Contrée aux territoires immenses et difficilement contrôlables, le Tchad se remet mal de ses interminables guerres civiles et demeure l’un des pays les plus pauvres de la région avec une population rurale atomisée et aux mours parfois archaïques.
… Dans cette région du sud les agriculteurs pauvres & sédentaires subissent l’hostilité des éleveurs nomades d’une autre ethnie, plus puissants, armés, et soutenus par le pouvoir central. … Malgré l’inimitié prévalant entre les deux  communautés les agriculteurs en sont réduits à « louer » aux éleveurs de jeunes garçons, 10 à 14 ans, pour des périodes de un à deux ans. L’enfant devient aussitôt un esclave temporaire le plus souvent isolé, méprisé, maltraité. Il garde le troupeau et sert comme domestique. Plusieurs enfants sont blessés ou morts sous les coups lorsque les éleveurs s’en servent comme bouclier humain dans des conflits locaux. »

Que 2004 permette à Vivere de renforcer ses activités, au bénéfice de votre confiance et de votre appui.

Le comité de Vivere